Casey Halberstram

I. FICHE D'IDENTITE :

Nom : Halberstram, un nom qui me vient d'un inconnu.. Enfin, pas réellement inconnu, simplement pour les besoins de ma santé mentale, mes parents sont des inconnus pour moi maintenant. J'ai hérité ce nom de mon père, avec des racines Finlandaises il me semble, à moins que ce ne soit germaniques. Bref, on s'en fout.
Prénom : Cameron Sidney Every. Ma mère était une femme plutôt excentrique, malgré ce que l'on pourrait croire, et voulait absolument me donner un nom impossible à retenir, impossible à écrire aussi.. Vous savez, sur les petites feuilles d'examen, la ligne pas assez longue pour contenir un prénom? Enfin bref, je m'éloigne. Cameron était le nom de mon grand-père paternel, Sidney était la ville où j'ai été conçu, Every était une surdose de caféine de mon père dans la salle d'attente de l'hôpital. Quand on lui a demandé les prénoms de l'enfant, il n'avait pas tous ses esprits.. Du moins, c'est ce que ce tuait à dire ma mère, quand je gardais toujours un minime contact avec elle.
Age : 34 ans, j'ai fêté mon anniversaire le 13 septembre. Ce que je viens faire ici est peut-être intimement lié aussi à cet anniversaire. Mais c'est une toute autre histoire.
Date de naissance : Je suis né un treize septembre 1973, dans une maison familiale tout à fait ordinaire à Albany, New York. Nous sommes déménagés en Banlieue de Brooklyn, dans une jolie petite maison pouvant accueillir une charmante petite famille que nous n'étions pas particulièrement.. Du moins, quelques années plus tard que nous n'étions plus.
Lieu de naissance : Comme dit plus tôt, à Albany, New York. Ma mère ne croyait pas en les hopitaux, donc je suis né dans la chambre des maîtres d'une maison qui avait coûté une fortune, mais qui était peu intéressante pour la nouvelle famille que nous étions. Lorsque ma petite soeur est née, ce fut là que mes parents jugèrent qu'il valait mieux déménager. Je crois que c'est la seule personne que je regrette de cette famille de cinglés.
Lieu de résidence : Jusqu'à cette semaine, je vivais ma vie, loin de New York, loin de toute cette histoire, loin du site du World Trade Center. Je vivais à une dizaine de minutes du Golden Gate, à San Francisco. Dieu seul sait à quel point j'y serais resté, en d'autres circonstances. Mais simplement, il fallait faire un retour au sources, et c'est sans ironie que je peux dire que peut-être je vais pouvoir en tirer du bon. J'ai vendu ma maison il y a deux semaines, et songe à m'acheter une maison probablement dans Brooklyn, isolée peut-être, que je vais pouvoir retaper tranquillement. C'est ironique comment après des années de fuite je songe à revenir dans ce lieu qui fut le théâtre de mon enfance.

Couleur des yeux : J'ai des yeux d'un bleu cristallin, qui en font trembler plus d'unes. Kelly avait de la difficulté d'ailleurs à se convaincre que je ne m'amusais pas à flirter avec d'autres femmes. Certaines fois, on m'a demandé si c'était des lentilles de couleur que je porte. C'est tout à fait faux, je trouve ce genre d'objets tellement innutiles! Je me contente d'avoir ce regard troublant qui rend les gens mal à l'aise, et c'est très satisfaisant.
Couleur des cheveux : La couleur de mes cheveux est quelque chose avec quoi on peut négocier. Je suis un amateur des teintures, des coupes extravagantes et diversifiées. Il est rare de me voir plus de quelques mois avec la même tête, c'est une chose auquelle il faut s'habituer. Mais la couleur naturelle de mes cheveux est le brun clair, ce qui peut paraître difficile à croire, lorsqu'on passe des siècles à me voir arborer des couleurs beaucoup plus foncées. Je n'apprécie pas particulièrement le look petit garçon sage, c'est la raison pour laquelle je m'intoxique les cheveux de beaucoup de teintures, le plus souvent possible.
Langues parlées : Je parle l'anglais, bien entendu. Ce serait idiot de dire le contraire lorsque l'on vit en Amérique. C'est ma langue maternelle, mais j'ai appris l'allemand à l'école, gamin. J'ai pu perfectionner cette langue lorsque je suis parti en Europe à mes 23 ans, pour un trip entre amis, si on peut dire ça comme ça. Je parle donc parfaitement l'Allemand, et j'ai souvent rêvé d'apprendre le grec, qui m'a l'air d'une langue très intéressante. Mais pour le moment je m'en tiens à mon bilinguisme. Je parle quelques mots de français, comme tout américain, mais je préfère ne pas m'aventurer sur ce terrain terriblement compliqué.

Etat civil : En quelques semaines, celui-ci est passé de fiancé à 'veuf', de casé à célibataire. Kelly était une jeune femme extraordinaire, nous étions ensemble depuis quelques années déjà...Jusqu'à ce qu'on la retrouve quelques heures après qu'elle ait sauté du Golden Gates. Ce n'était pas très beau à voir, et je semble étonnemment tenir le coup. Nous avions fait beaucoup de projets, et la raison pour laquelle elle a sauté m'est toujours inconnue. Mais je ne pense pas non plus chercher à tout prix une raison. Kelly avait eu une période assez difficile lorsque nous nous sommes rencontrés, et des rechutes de dépression étaient communes chez elle, comme le fait que je devais constamment la rassurer lors de ses cauchemards... Mais ça, c'est une autre histoire.
Emploi : J'ai fait des études en psychologie, mais je n'ai jamais été vraiment tenté par le fait d'être psychanaliste. J'étais co-propriétaire d'un night-club à San Francisco, Kelly était serveuse par moment, pour aider, mais sa véritable vocation était probablement les enfants. Nous avions prévu d'ouvrir une garderie à la maison, l'an prochain, mais disons que nos plans ont étés un peu chamboulés par les récents évènements. J'ai vendu ma part de co-proprio, et maintenant je songe à peut-être me recycler pour de bon en psycho, même si je ne pense pas tenir le coup moi-même par moment. En fait, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de faire quelque chose de ma vie, maintenant.

II. POUR PLUS DE DETAILS :

Qualités :Je suis quelqu'un de confiant, je connais mes forces et mes faiblesses. On ne me verra que très rarement viser trop haut, et lorsque je le ferai ce sera simplement par mégarde. J'aime avoir raison, c'est pourquoi j'ai une culture à toute épreuve. Je suis très déterminé, fonceur aussi. J'aime faire les choses à ma façon, c'est-à-dire impeccablement. Je suis perfectionniste, même si par moment c'est plus un tord qu'un bien. Je vais toujours au bout des choses, je ne suis pas du genre à abandonner, ou uniquement en dernière option. Je ne me laisse pas abattre et ne suis pas du genre à me morfondre, ce n'est pas du tout moi. Je suis une personne plutôt franche, pour tout dire j'ai horreur des mensonges, même si je m'en fais souvent à moi-même. Sinon, je suis une personne qui aime écouter, qui aime aider. Bien entendu, ça ne paraît pas toujours, parfois je peux même paraître antipathique, ce qui est totalement faux lorsque l'on me connaît personnellement ou professionnellement. Je suis extrèmement patient, et ça en prend beaucoup pour me faire rager. Ce qui est assez différent de ma jeunesse, où je détestais attendre, où je me rebellais contre tout. Une sagesse qui s'acquiert avec l'âge, supposons. Je suis un homme intelligent et réfléchi, je ne suis pas du genre à sauter aux conclusions, ou peut-être un peu, mais très rarement. Les choses sont bien faites, peut-être lentement parfois, puisque je suis un peu paresseux, mais rien de bien terrible. Je suis indulgent, et ne porte des jugements que lorsque j'ai scruté les deux côtés de la médaille. Je ne suis pas du genre à m'entreprendre sur des terrains importants du jour au lendemain, les grandes décisions de ma part sont toujours bien pensées avant que j'agisse. Pourtant je ne suis pas vraiment hésitant, simplement que je déteste faire des erreurs. Une autre de mes nombreuses qualités est probablement ma capacité à me moquer de moi-même. Cette auto-dérision vient peut-être du fait que je déteste les gens hautains, qui se prennent trop au sérieux... Je n'ai jamais vraiment porté attention, je suis simplement comme ça.

Defauts : J'aime boire.. Peut-être un peu trop, c'est parfois plus fort que moi. Je ne suis pas alcoolique, mais pour certains ça s'en rapproche il paraît. Je suis aussi plutôt nerveux, même si je parais toujours calme. Tout se passe dans ma tête. J'ai un peu trop de fierté, je déteste que les gens sachent tout ce qui se passe chez moi. La seule personne pouvant se venter de dire qu'elle me connaît parcoeur est en ce moment dans une urne funéraire. Je suis un peu sarcastique par moment, et même si je suis très patient, lorsqu'on me cherche, on finit par me trouver. Mes colères sont rares, mais très explosives. Je ne suis pas une personne violente, ou du moins pas généralement. Il faut vraiment que l'on joue avec le feu pour se prendre des coups de ma part. Tout autant qu'il faut être très convainquant pour que j'accorde rapidement ma confiance. Je suis très préventif sur ce point, et ce n'est pas n'importe comment que l'on peut me faire tomber 'sous le charme' . Méfiant, c'est pourtant aussi une qualité, car je ne tombe pas dans les paneaux. Je suis quelqu'un qui ne compte pas quand il donne, ce qui peut se retourner par moment contre moi. Je suis aussi fuyant. Je préfère m'éloigner que de tenter de recoller les morceaux, ce qui en quelque sorte a souvent malmené ma vie. Je suis un trouillard, je prends la fuite lorsque je pense qu'il n'y a plus rien à faire. Ce qui peut paraître égoïste, malgré ma grande générosité. J'ai une personnalité très changeante, même si je ne suis pas du genre à démarrer au quart de tour. Enfin, un peu, mais simplement lorsque j'en ressens le réel besoin. Et lorsque j'en ressens ce besoin, je suis en quelque sorte comme aveuglé. Je ne pense qu'à ça, et le côté stressé de moi ressort. Car même si je parais calme, toujours disposé, les idées trottent à toute allure dans ma tête, et je suis anxieux. Ce qui rendait Kelly dingue très souvent, car elle ne supportait pas de me voir si négatif ou quoi que ce soit, parce qu'elle savait qu'elle ne pouvait rien y faire, que je devais m'occuper de mes propres problèmes. Je déteste lorsque l'on se mêle de mes affaires, même si la personne est quelqu'un de très proche de moi. J'ai beaucoup de défauts, innombrabres probablement, comme tout le monde. Mais je pense que je viens d'énumérer les principaux, car sinon ça prendrait probablement des années à expliquer.

Histoire :Gwendoleen Edlund et James Rue Halberstram étaient deux étudiants de la même université, à New York. Ils étaient tous les deux dans les mêmes cours, avaient les mêmes passions, les mêmes opinions, et rêvaient tous les deux d'une petite vie tranquille. Dans ce temps-là, James était peu préoccupé par l'école, son père malade se mourrant. Il finit par arrêter ses études pour décider qu'il deviendrait cammionneur. Mais il ne coupa jamais les ponts avec Gwendoleen, très intéressé par la jeune femme qui semblait être en quelque sorte la personne qu'il lui fallait. Elle fut souvent là pour l'appuyer durant les épreuves difficiles et lorsque le père de James finit par s'éteindre, ils en ressentirent un étonnant soulagement tous les deux. Ils se fréquentaient maintenant plus souvent, sortaient le soir et terminaient la nuit ensemble. Ils vivaient leur petite vie parfaite sans anicroches et finirent par emménager ensemble dans une petite maison. Ils y invitaient souvent des amis, mais la période 'collocation' devint plus tard des projets de fiançailles. Tout se passa très rapidement pour eux, le mariage fut préparé en quelques mois et fut prêt.

Je fus conçu durant ce voyage de noces, à Sidney en Australie. Le voyage était merveilleux, il paraît, jusqu'à ce que ma mère soit prise de nausées. Ils devaient passer deux mois là-bas... Et ils ne les passèrent pas complètement, parce que ma mère devait revenir à la maison, commencer à voir un médecin et toute l'histoire de la maternité commençait déjà. J'étais leur premier efant, leur merveille. Je n'étais pas né que j'étais déjà connu de toute la famille, j'étais le premier enfant des deux derniers enfants de familles tout à fait banales et ennuyeuses. Mais c'était ce qui faisait de moi une petite merveille. Étant le premier enfant, faisant jalouser des oncles et des tantes, je recevais toute l'attention alors que je n'étais pas encore viable. C'était ironique, puisque par la suite je ne reçus aucune attention. La soeur de ma mère tomba enceinte, et tout le monde se précipita sur elle. La dernière forme de popularité pour moi fut à l'accouchement de ma mère, qui eut lieu à notre maison de l'époque. Mon père avait invité tout le monde à venir me voir arriver, et les cadeaux fusaient de partout ce jour-là. Ma mère faillit y passer, en mourir, cet accouchement fut terriblement douloureux il paraît. Mon père m'a blâmé plusieurs fois d'avoir été un fardeau à l'accouchement, mais je ne sais pas si ce fut sérieux.

Les premières années de ma vie se succédèrentt très banalement, la quatrième en fut un peu plus troublée. Mon père perdit son emploi, au même moment que ma mère tombait enceinte pour une deuxième fois. Elle ne pouvait pas me maîtriser, je m'enfuyais tout le temps, et c'était la catastrophe totale. Tout allait mal pour la famille, et mes agissements rebelles d'enfant de quatre ans n'arrangeaient bien évidemment pas les choses. Mon père trouva un job à New York, à Manhattan. Qui l'eut cru, il passait de camionneur à travailleur au World Trade Center. Il était concierge, certes, mais il travaillait tout de même dans un des immeubles les plus célèbres de la ville qui venait d'être construit en plus de ça. Le salaire était alléchant, et lorsqu'on proposa un poste de téléphoniste à ma mère, ils acceptèrent aussitôt, et c'est en 1980 que nous déménagions, alors que je commençais l'école dans une école de Brooklyn qui n'existe même plus aujourd'hui. Brûlée par des vandales, que l'on m'a dit lorsque j'ai voulu me renseigner à son propos. Déjà petit, parcontre, je n'étais pas l'enfant adoré de mes parents. J'étais rebel, arrogant, je me foutais de tout et faisait exprès pour les pousser à bout. Mon père me ramenait souvent à l'ordre, mais tout au long de mon enfance je fus incorrigible. Les choses se mirent seulement à empirer lorsque je rentrai à la James Madison High School. Je me rebellais, n'écoutais pas les professeurs, me fichait de tout et n'avait pas honte de dire ce que je penssais, j'étais un délinquant, prenait de la drogue, fumait comme une cheminée et faisait toutes les conneries innimagineables. Lorsque l'on est jeunes, on passe notre temps à défier l'autorité, sans jamais se soucier que parfois nos idées peuvent s'avérer totalement suicidaires. Comme ils disent, il faut que jeunesse se passe, mais à un certain moment, je crus qu'elle ne passerait peut-être jamais. Je ne m'entendais pas particulièrement bien avec mes parents, ceux-ci rageant de chacun de mes coups, et ma soeur me haïssait profondément pour rendre ma mère malheureuse. Mes parents étaient des travailleurs acharnés au World Trade Center, déjà à cette époque, et toute leur attention était centrée sur Katie Lynn, ma petite soeur. Ce qui restait pour moi? Les réprimandes et les coups.

Ce debut de fiche est trés prometteur ! Bonne continuation !

Mais un jour, quelque chose bouleversa tout. Mon meilleur ami avait une vieille bagnole, un tas de ferraille, mais tout le monde l'adorait, car c'était notre seul moyen de transport. Il était ivre au volent et se tua sur la route, moi à côté de lui. Je n'ai jamais compris comment j'ai pu m'en sortir avec quelques égratignures tandis que lui avait les poumons perforés et succomba à ses blessures. La mort est parfois d'une telle ironie...

Au moins, j'avais compris quelque chose, il fallait que je me calme, que j'arrête de jouer avec ma vie et de faire n'importe quoi. C'était décisif, j'allais aider les jeunes dans mon ancienne situation. Je stoppai l'alcool, la drogue, la cigarette et toutes ces choses très nocives, me contentant de me consacrer à mes études. Mon chemin était tout tracé, je serais psychologue. Et je suivis mon tracé pendant toutes mes études, car je ne pensais maintenant qu'à ça, et au fait que mes parents me sous-estimaient terriblement. Je savais qu'ils ne me croyaient pas capable de faire quelque chose de bien, et pour eux, leur job était bien plus prestigieuse que ce que je voulais faire. Si j'avais eu envie, j'aurais pu avoir un emploi chez eux, mais je m'étais obligé à suivre uniquement ma trace...Et le fait de devoir quelque chose à mes parents me répugnait.
Je graduai avec d'excellantes notes, avec beaucoup d'entrées à l'Université, même une bourse très rondelette. J'avais enfin la chance de vivre ma vie comme je l'entendais. Après tout, j'étais presque majeure, libre, et je m'en allais à l'université. Je décidai de me retirer, très loin de mes parents, et de couper tout contact. Les simples paroles de ceux-ci avaient suffit à me faire rager. "Comment un junkie, un fouteur de trouble, peut-il penser à aller faire de la psychologie?" . On ne croyait pas en moi, et je changeai du tout au tout, partant pour la première fois de ma vie. Je m'étais à cette époque jurré de ne jamais revenir tant que mes parents seraient en vie. Je ne voulais même plus entendre parler de ma petite soeur à cette époque. En fait, la seule chose dont je me souciais, c'était l'University of San Francisco qui voulait de moi. Je fis mes valises, travaillai un peu et me retrouvai à SF, là où je vivais jusqu'à dernièrement. C'était depuis longtemps une des meilleures choses que j'avais fait que de quitter le nid familial pour un milieu plus sain. Pourtant, les choses semblaient parfois démoralisantes, et je pensais aussi craquer sur la pression. J'ai eu mon diplôme plus tôt que la moyenne, bossant comme un démené, même si j'avais trouvé enfin une façon de vivre ma vie comme je l'entendais. Je travaillais dûr, et avoir mon diplôme fut la meilleure chose qui m'arrivât. Je pus trouver un cabinet très rapidement, étant un des meillleurs élèves de ma classe, et m'arrangeai pour faire parvenir une photocopie de mon diplôme à mes parents, sans reprendre contact avec eux. Je n'ai jamais sû ce qu'ils pensaient de mon travail et ne le saurai probablement jamais, non plus.

Ce fut d'ailleurs lorsque je devins psychologue que je rencontrai Kelly. Une jeune femme adorable, gentille, mais assez perdue. Elle était tombée enceinte de son ex petit ami, un homme qui n'avait pas l'air très clean d'après les descriptions qu'elle m'en faisait. Elle était battue avant de me rencontrer, et c'était d'ailleurs ainsi qu'elle avait perdu son bébé. Son ex n'avait pas été mis en prison, elle ne se sentait pas capable de porter plainte pour voies de faits. C'était une jeune femme belle, douce, aimante, mais très perturbée. Beaucoup de choses lui étaient arrivées en peu de temps, et elle ne semblait pas très douée pour reprendre le cap toute seule. Je tombeai sous son charme pour sa 'faiblesse' qui était si mignonne et qui donnait envie d'être là pour la protéger. Et ce fut ce que je pus faire, au détriment de mon emploi. Je quittai la psychologie en même temps que j'emménageai avec elle, parce que je ne supportais plus les clients qui parfois venaient pour des raisons stupides, et je ne supportais plus mes propres problèmes, mes horaires de fou, et le fait que Kelly était toujours sur le chômage, ce qui la rendait encore plus morose.

Je reçus un appel un jour, un ami à moi proposait une affaire de business. Il voulait s'ouvrir une boîte de nuit, et chercias un co-propriétaire. Je m'étais dit 'pourquoi pas' et je m'occupais désormais des finances. Du coup, Kelly put se trouver un emploi de serveuse, et tout allait pour le mieux, le club marchait très bien, beaucoup de gens y allaient, c'était tous les soirs les festivités. Seulement, un évènement tragique arriva, ce qui me fit une nouvelle fois paniquer...Ainsi bien entendu que tout le pays. Je n'avais plus de contacts avec mes parents, mais la lenteur insoutenable que prenait la chute des deux tours devant mes yeux rivés à la télévision me donnait mal au coeur. On m'appella, me disant quelques jours après la tragédie que mes parents n'avaient pas survécu, et que ma soeur était toujours disparue, probablement dans les décombes. On ne retrouva malheureusement jamais son corps.

C'était mon tour de sombrer dans la dépression et le stress. J'avais peur et me demandais pourquoi je n'avais jamais eu de bons contacts avec eux. Et cette année, cette sixième année, j'avais proposé à Kelly de venir avec moi, avant notre mariage. Mais Kelly n'est pas venue, en fait il y a trois semaines de ça, je la retrouvais pendue, sans explications. Elle était malade et je sentais venir le moment de notre rupture, même si elle disait qu'elle était heureuse. Plus rien ne me retient maintenant à San Francisco, c'est pourquoi je suis atterri à New York, après près de dix ans d'absence. Mon petit pelerinage vers la tombe de mes parents est commencé, même si je ne sais pas ce que je compte trouver.

III. RENSEIGNEMENTS SUPPLEMENTAIRES :

Où étiez vous le jour de l'explosion ? Le jours de l'explosion, je n'étais pas encore levé. Les fuseaux horaires de San Francisco et New York n'étant pas très similaires, j'étais à ce moment là dans mon lit, avec ma petite amie. C'est en nous levant le matin du onze septembre que nous avons tous les deux constatés avec horeur ce qui c'était produit. C'était irréaliste, je n'y croyais tout simplement pas. Aujourd'hui, cette catastrophe paraît inconcevable.
Souffrez vous de symptomes depuis l'explosion ? Non. Je n'étais pas sur les lieux, ou même à distance normale des lieux. J'étais à quelques centaines de miles plus loin.

Quels sont vos loisirs ? Je suis un grand fan de musique, je joue un peu de guitare mais sans grandes aspirations artistiques. J'aime lire, écrire, faire du jogging et la fête. J'aime bien sortir le soir, et rencontrer des gens nouveaux. J'aime sortir de l'ordinaire et je rêve d'apprendre à surfer un jour, comme la plupart des gens l'espère en Californie, vraissemblablement. Mes loisirs seraient plutôt longs à énumérer, en fait j'aime beaucoup de choses et je suis assez ouvert d'esprit et à différentes opportunités. Je suis quelqu'un de calme, enfin tout est relatif, mais il ne faut pas s'imaginer que je suis très casanier et parfaitement ennuyant.
Signes particuliers : J'aime regarder les gens dans les yeux. C'est plus fort que moi, un automatisme. Je me passe souvent la langue sur les lèvres, et je me joue dans les cheveux. Je gesticule beaucoup et ai des réactions parfois assez féminines.

IV. QUI TAPPOTE SUR LE CLAVIER :

Prénom : Emesele, c'est tout ce que je vais dire!
Age : 18 ans.

Ou avez vous connut le forum ? Sur Obsession
Comment le trouvez vous ? J'Adore! C'est une très bonne idée, même si les souvenirs sont tristes dans mon esprit.
Combien de fois viendrez vous dessus ? 7/7 jours, mais c'est très relatif étant donné que y'a A] Des rénovations chez moi et que c'est la cata et très bordélique B] Un tournage à Montréal avec ma superstar à Go-Go (((Free Hugs à Volonté))) C] Des études supérieures et même si je suis sympathique et ai beaucoup de potentiel, je préfère prouver que je suis capable de passer par-dessus.

Personnalité sur votre avatar : Jared Leto <3
Code : Genesis

Arf. J'ai presque oublié. En mémoire de la défunte Maeva Greta Williams, jamais retrouvée dans le World Trade Center en 2001. Petite pensée pour elle de ma part en découvrant ce forum, mais j'adorais cette femme et je la regrette énormément.

(L) Welcome (L) Et belle fiche Wink

Avec ça dure de ne pas validé =) bon jeu parmis nous !

Bienvenue !

Bienvenue

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